Les revenus 2022 du secteur français de l’impression numérique sont en hausse après une année 2021 difficile
L’industrie divisée sur l’impact à long terme de la COVID-19
Paris, 20th Septembre - Roland DG EMOA, a annoncé aujourd’hui son rapport annuel sur l’état de l’impression numérique en Europe. L’étude, qui mesure les performances commerciales et la confiance de +1 300 propriétaires d’imprimeries au Royaume-Uni, en France, en Allemagne, en Italie et en Espagne, a révélé que le secteur est haussier sur les revenus 2022 après une année 2021 éprouvante.
L’étude révèle qu’en 2021, dans un contexte de confinement-déconfinement national et d’une diminution de l’aide financière liée à la COVID, plus de la moitié (59 %) des imprimeries françaises ont enregistré une stagnation ou une baisse de leur chiffre d’affaires dans les 12 mois du 1er janvier au 31 décembre 2021. Moins d’un tiers (28 %) des répondants ont signalé une hausse de leur chiffre d’affaires sur la période.
Cependant, malgré les turbulences économiques et géopolitiques du secteur, tel un signe de confiance croissante, 40 % des imprimeries françaises sondées tablaient sur une augmentation modeste ou significative des revenus en 2022. Un tiers (31 %) des entreprises s’attendent à une stagnation des affaires et seulement 11 % à une baisse.
Stephen Davis, EMEA Marketing Director a commenté : « Bien que l’industrie traverse toujours un environnement d'affaires difficile et complexe, le retour progressif des secteurs clés tels que le voyage, le tourisme et l’hôtellerie après la COVID a clairement un impact positif sur les niveaux de confiance. »
Interrogés sur leur principal objectif commercial au cours des trois prochaines années, un quart (26 %) des répondants français interrogés envisagent d’augmenter leur capacité de production et un quart (28 %) examinent une forme d'opportunité d’expansion.
Un autre groupe d’imprimeries mettent l'accent sur la saisie des opportunités créées par les avancées dans l’impression textile, notamment les impressions DTF et DTG ou UV (11 %) ainsi que l’accès à de nouveaux marchés avec des machines existantes (8 %).
L’étude a également interrogé les imprimeries françaises sur l’impact à long terme de la COVID-19, révélant de fortes divergences d’opinions dans le secteur. Un cinquième (23 %) estiment que le secteur s’est déjà redressé et un tiers additionnel (26 %) que l’imprimerie retrouvera ses niveaux d’avant la pandémie d’ici la fin 2022. Moins d’un quart (21 %) sont plus pessimistes et s’attendent à ce que cela prenne au moins trois ans.
Stephen Davis, EMEA Marketing Director poursuit : « À maintes reprises, le secteur de l’imprimerie a montré sa remarquable capacité à innover et à sortir de la crise. Nous sommes convaincus que cette approche audacieuse maintiendra la dynamique du secteur pendant des décennies. »
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